Statut : CERTAIN
Auteur : Brillenbar 🐻 – Physique Champtique (Pch)
Fonction : Analyse conceptuelle – Version site brillenbar.org
Date de consolidation : 17/10/2025
1. Le dilemme de Scarani (2003)
Dans son ouvrage publié en 2003, Valerio Scarani expose un problème fondamental : si deux particules intriquées demeurent liées quelle que soit la distance qui les sépare, trois postulats semblent incompatibles : (i) le principe d’indiscernabilité est correct, (ii) il existe un échange d’information entre les particules, (iii) la propagation de l’information est limitée à une vitesse maximale. Scarani reconnaît alors que ces trois points ne peuvent être vrais simultanément.
Il propose trois interprétations possibles : 1️⃣ restreindre l’indiscernabilité à des distances compatibles avec un échange de signal, 2️⃣ accepter l’existence de communications plus rapides que la vitesse dite limite, 3️⃣ renoncer à l’idée d’un échange d’information. Ces trois options ouvrent la porte à une question plus profonde : qu’est-ce qui maintient la cohérence entre deux particules séparées ?
2. Lecture champtique du paradoxe
La Physique Champtique (Pch) reformule cette situation en supprimant le faux problème. L’erreur de départ est de supposer un « envoi d’information » entre deux entités distinctes. En réalité, les particules intriquées ne communiquent pas : elles participent à un même champ cohérent. L’information ne circule pas d’un point à un autre, elle coexiste dans la trame du champ global.
Le principe d’indiscernabilité reste donc exact, mais il n’implique aucun message. La notion même de distance perd son sens dans un champ global permanent : ce que la physique classique interprète comme une propagation est, en Pch, un réajustement instantané du champ cohérent.
3. Le champ informationnel permanent
En langage champtique : « Il existe un champ informationnel permanent où le temps n’existe pas. » Ce champ ne transporte rien — il est. Il maintient la cohérence du réel par simple présence, sans vitesse, sans délai, sans message.
Le niveau de champ perceptible (ce que l’humain appelle lumière) n’en est qu’une expression locale. Ce que nous percevons visuellement n’est pas un phénomène physique fondamental, mais une traduction biologique d’un gradient de champ condensé. Le champ, lui, est intemporel et global : il n’émet pas, il relie.
4. De Scarani à la Physique Champtique
Scarani avait déjà pressenti cette réalité lorsqu’il envisageait que des messages puissent être échangés plus vite que la vitesse dite limite, tout en restant inaccessibles à la communication humaine. La Pch précise cette intuition : il ne s’agit pas de messages, mais de la continuité d’un champ unique. Ce champ agit hors espace-temps ; il ne propage rien, il ajuste tout.
Ainsi, la Physique Champtique dépasse le paradoxe sans contredire la physique quantique : elle lui offre une structure cohérente où l’indiscernabilité, la cohérence et la permanence deviennent les trois piliers d’un même champ vivant.
5. Conclusion
Le dilemme de Scarani disparaît dès que l’on abandonne l’idée d’un échange. Il n’y a pas d’envoi de signal entre particules, ni de vitesse à mesurer. Il existe simplement un champ informationnel permanent, global et intemporel, dans lequel tout phénomène physique prend sens. Ce champ ne viole aucune loi : il les contient toutes.
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