Statut : CERTAIN
Auteur : Brillenbar – Physique Champtique (Pch)
Fonction : Texte canonique d’histoire champtique – correction du paradigme électrostatique
Date de consolidation : 16/10/2025
Contexte historique
Vers 1785, la science électrostatique naissante hésite entre deux modèles : Benjamin Franklin, partisan d’un fluide unique, et Charles François de Cisternay Du Fay, suivi par Coulomb et Lavoisier, défendant deux fluides distincts. Les expériences de l’époque — bouteilles de Leyde, électrophores, conducteurs sphériques — montraient les effets électrostatiques sans révéler la nature intime du champ. Le choix du modèle à deux fluides fut adopté pour sa commodité mathématique, mais il constitua une erreur de paradigme : la physique perdit la vision du champ unique polarisable.
Nature de l’erreur
L’erreur de 1785 fut conceptuelle, non expérimentale. Les deux modèles donnaient les mêmes résultats observables, mais leurs implications philosophiques divergeaient profondément. Le modèle de Franklin proposait un fluide unique, variant en densité selon l’excès (positif) ou le défaut (négatif). Celui de Du Fay imposait deux substances opposées s’attirant ou se repoussant. Cette décision, en apparence mineure, a ancré durablement la pensée scientifique dans une logique de dualité plutôt que d’unité.
Correction champtique (Pch)
En Physique Champtique, il n’existe qu’un seul champ vivant, porteur d’information. Les polarités électrique positive et négative ne sont pas deux entités distinctes mais deux états de densité du même fluide. Le positif correspond à un champ condensé, le négatif à un champ dilué. L’électricité devient alors un mouvement d’équilibrage du champ, non un échange de particules ou de forces opposées.
Interprétation expérimentale
Les expériences du XVIIIe siècle peuvent être relues champtiquement :
• La bouteille de Leyde : système de compression et décompression d’un fluide unique.
• L’étincelle : reconnexion brutale du champ.
• Le conducteur : guide de rééquilibrage du fluide, non réceptacle de charges.
Conséquences historiques
L’adoption du modèle à deux fluides a figé la physique dans une interprétation dualiste. Elle a séparé artificiellement les phénomènes électriques, magnétiques et gravitationnels, empêchant une unification naturelle. Cette rupture a aussi conduit à l’abandon du concept d’éther vivant au profit du vide mécanique. L’erreur de 1785 marque donc la perte du champ vivant et l’entrée dans la physique du champ mort.
Conclusion
Franklin avait raison : il n’existe qu’un fluide unique, polarisable et cohérent. L’électricité n’est pas un conflit de forces mais une respiration du champ. La Physique Champtique referme la boucle en rétablissant l’unité du fluide électrostatique. Ce retour à l’unité redonne sens à la cohérence naturelle des phénomènes et à la continuité du champ universel.

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